
COMPTE-RENDU
Cette fois, il a tenu ! Alors qu’il avait craqué en Allemagne, Jari-Matti Latvala a résisté à la pression pour remporter ce dimanche le rallye de France-Alsace au terme de la 18e spéciale. Contrairement à Robert Kubica qui a laissé envoler ses chances de décrocher une belle quatrième place en sortant de la route dans les derniers kilomètres, le pilote Volkswagen a bien vu l’arrivée et ouvre son compteur sur asphalte, une surface sur laquelle les Finlandais ne s’étaient plus imposés depuis le rallye de San Remo en 1999. Le prédécesseur se nommait Tommi Makkinen, alors sur la route d’un quatrième titre mondial à bord de la fameuse Mitsubishi Lancer.
En tête dès le premier jour après le retard accumulé par Sébastien Ogier, Latvala a parfaitement contrôlé la fougue de son coéquipier, le Norvégien Andreas Mikkelsen, pour tenir les rênes avec 28 secondes au matin de la dernière étape ce dimanche. En gestionnaire, il a finalement rallié la ligne d’arrivée avec 44 secondes d’avance sur son premier poursuivant et 58 sur Kris Meeke (Citroën), s’octroyant le luxe de gratter le petit point de la troisième place de la power stage.
Cette power stage, c’est tout ce qui restait à Sébastien Ogier, retardé de façon rédhibitoire vendredi par un problème mécanique qui lui a coûté quatre minutes avant d’être pénalisé de quatre minutes supplémentaires pour s’être présenté trop tôt au départ d’une spéciale. Le champion du monde en titre n’a donc pas pu ravir les supporters français et alsaciens qui vivaient la première sur leur sol sans l’idole de la région, Sébastien Loeb. Le Gapençais a toutefois cravaché pour échouer à la 13e place finale mais surtout pour remporter cette fameuse power stage qui lui offre trois précieux points au championnat. Il le fallait car Latvala revient fort au championnat. Voilà le Finlandais à 27 points de lui à deux manches de la fin de la saison (Catalogne et RAC). Le duel est relancé !
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