samedi 18 octobre 2014

Bayern - Guardiola confiant pour Thiago

Bayern - Guardiola confiant pour Thiago
© Getty Images
L'entraîneur du Bayern Munich, Pep Guardiola, s'est défendu d'un retour précipité à l'entraînement du milieu de terrain Thiago Alcantara, persuadé que la seconde opération au genou droit de son protégé "sera la bonne", vendredi avant la 8e journée de Bundesliga.
"Après cinq mois, c'est trop tôt ? Non", a assuré Guardiola. "On a parlé avec les médecins et les kinés, et au final, ils ont décidé qu'il (Thiago) pouvait s'entraîner. Mais le ligament n'était pas stable. Ca arrive au football", a-t-il détaillé.
Thiago, 23 ans, avait été victime d'une déchirure aux ligaments du genou droit en mars. Opéré une première fois en mai, il avait repris l'entraînement collectif début octobre avant de rechuter mardi.
Pour l'entraîneur, le milieu international espagnol doit "se tourner vers l'avenir" et "se battre encore et encore" pour "revenir plus fort".
"Il a besoin de temps pour lui et sa famille, a poursuivi "Pep". Bien sûr que le club est là pour lui. Mais dans une telle situation, tout dépend de lui. Et je suis sûr que cette fois sera la bonne".
S'il a admis que le traitement à la cortisone en Espagne fut "peut-être une grosse erreur", Guardiola a défendu le choix d'envoyer le joueur se faire opérer à Barcelone la première fois. "J'avais décidé qu'il serait opéré à Barcelone parce que nous avons entièrement confiance en ce docteur", a insisté l'entraîneur du champion en titre et actuel leader de Bundesliga.

Bayern - Guardiola confiant pour Thiago

Bayern - Guardiola confiant pour Thiago
© Getty Images
L'entraîneur du Bayern Munich, Pep Guardiola, s'est défendu d'un retour précipité à l'entraînement du milieu de terrain Thiago Alcantara, persuadé que la seconde opération au genou droit de son protégé "sera la bonne", vendredi avant la 8e journée de Bundesliga.
"Après cinq mois, c'est trop tôt ? Non", a assuré Guardiola. "On a parlé avec les médecins et les kinés, et au final, ils ont décidé qu'il (Thiago) pouvait s'entraîner. Mais le ligament n'était pas stable. Ca arrive au football", a-t-il détaillé.
Thiago, 23 ans, avait été victime d'une déchirure aux ligaments du genou droit en mars. Opéré une première fois en mai, il avait repris l'entraînement collectif début octobre avant de rechuter mardi.
Pour l'entraîneur, le milieu international espagnol doit "se tourner vers l'avenir" et "se battre encore et encore" pour "revenir plus fort".
"Il a besoin de temps pour lui et sa famille, a poursuivi "Pep". Bien sûr que le club est là pour lui. Mais dans une telle situation, tout dépend de lui. Et je suis sûr que cette fois sera la bonne".
S'il a admis que le traitement à la cortisone en Espagne fut "peut-être une grosse erreur", Guardiola a défendu le choix d'envoyer le joueur se faire opérer à Barcelone la première fois. "J'avais décidé qu'il serait opéré à Barcelone parce que nous avons entièrement confiance en ce docteur", a insisté l'entraîneur du champion en titre et actuel leader de Bundesliga.

Henry laisse planer le doute sur son avenir

Henry laisse planer le doute sur son avenir
© Getty Images
Si son départ des New York Red Bulls à la fin de la saison semble acquis, Thierry Henry a laissé planer le doute sur ses projets au-delà de cette échéance, dans un entretien à Ouest-France, samedi.
"Je n'ai rien à dire là-dessus (...) Moi, je laisse les gens parler: c'est marrant. On verra en fin de saison quand tout sera fini", a déclaré l'ancien attaquant des Bleus au quotidien. "Ça ne dépendra même pas de notre résultat. C'est juste que là ce sera la fin de la saison et donc je pourrai y penser. Ce qui est sûr, c'est que je serai toujours proche du foot", a-t-il encore ajouté.
Début octobre, la presse américaine avait affirmé que le contrat qui lie Henry, 37 ans, à la franchise newyorkaise de Major League Soccer américaine, qui expire fin décembre 2014, ne serait pas reconduit.
Peu après, le français Gérard Houllier, directeur sportif des activités football de Red Bull, a indiqué au bi-hebdomadaire France Football que le meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France (51 buts) "ne resignera pas aux Red Bulls".
L'ancien joueur-vedette d'Arsenal évolue depuis juillet 2010 sous le maillot des NYRB et y a inscrit un total de 51 buts. Il a contribué à la onzième qualification en douze ans des newyorkais pour les play-offs, avec 10 réalisations.
Mais le géant de la boisson énergisante Red Bull voudrait réduire le budget de son équipe évoluant en MLS.

Un stade au nom de Löw dans sa ville natale

Un stade au nom de Löw dans sa ville natale
© AFP
Joachim Löw, sélectionneur de l'Allemagne sacrée championne du monde de football cet été, a été fait citoyen d'honneur de sa ville natale de Schönau vendredi, et donné son nom au stade de cette cité de 2300 âmes.
"C'est un jour spécial et un grand honneur pour moi, a déclaré le sélectionneur allemand après avoir apposé sa signature dans le Livre d'or de la ville, située dans le Bade-Wurtemberg.
"C'est toujours plaisant de revoir les images de cet été magique qui a rendu heureux tant de gens, tout un pays, a-t-il ajouté dans son discours.
Löw, 54 ans, a conduit la Mannschaft au titre mondial au Brésil, en battant l'Argentine en finale (1-0) le 13 juillet au Maracana.
Aux commandes depuis 2006, sa prochaine mission est de qualifier l'Allemagne pour l'Euro-2016 organisé en France.

L'hebdo des bons mots

L'hebdo des bons mots
© Getty Images
Eden Hazard évoque sa relation particulière pour José Mourinho, Mario Balotelli avec les enfants et Carlo Ancelotti pour Cristiano Ronaldo. FIFA.com a compilé les déclarations les plus marquantes de la semaine sur la planète foot.

En France

"Que ce soit en club ou en sélection, on me chambre souvent avec ça... Quand 14 heures arrive, mes partenaires me disent toujours "Moussa, Moussa, accélère !"... Ils savent que c'est l'heure de ma série. Ça me suit depuis longtemps, mais je suis fidèle. Je l'ai encore regardé cet après-midi à Clairefontaine" -Moussa Sissoko, milieu de terrain français de Newcastle à propos des "Feux de l'Amour"
"Mon équipe, ce n'est peut-être pas la plus belle, la plus offensive, mais il y a quelque chose qu'on ne lui enlèvera jamais : elle mouille le maillot. En Angleterre, Lille serait applaudi" René Girard, entraîneur de Lille
"C’est une chance d’être dans ce PSG-là. Après, faut pas se faire de cadeaux, même si c’est Cavani, même si c’est Zlatan. Au début, il y avait un monde en termes de niveau entre eux et moi, mais je commence à réduire l’écart petit à petit" Jean-Christophe Bahebeck, ailier du Paris Saint-Germain
"Karim Benzema ne peut et ne doit pas jouer en équipe de France comme il joue au Real Madrid. En club, il décroche beaucoup plus et les deux flèches à côté de lui sont Ronaldo et Bale. En équipe de France, on ne les a pas, ces flèches, ni dans le groupe, ni même en magasin. Il faut donc que Benzema joue avant-centre. Les anciens sélectionneurs n'ont pas assez insisté, je pense, sur le fait qu'il devait jouer en pointe. Et Didier Deschamps doit insister avec lui sur ce point" - Jean Michel Larqué, ancien milieu de la France
"Les attaquants vivent pour le but. S’il ne marque plus autant, ça devient bizarre, surtout pour les autres. Quand ça reviendra, il n’y aura plus de problème. Et quand tu es un cheval, tu ne deviens pas un âne. Tu restes un cheval. Il est tranquille, comme toujours" Salvatore Sirigu, gardien du Paris Saint-Germain, au sujet d'Edinson Cavani
En Angleterre
"Même après un mauvais match, il continue à me faire jouer. Il me fera une petite pique en disant "aujourd'hui nous avons joué à 10", mais il s'arrêtera là. Il me laisse tranquille et ne s'en prend pas à moi. C'est la première fois que j'ai cette relation avec un entraîneur" - Eden Hazard, attaquant de Chelsea, au sujet de José Mourinho
"Les enfants sont naturels, honnêtes. S’ils vous regardent et ne vous aiment pas, ils ne viennent pas vous voir. Donc si je les vois continuer à venir vers moi, ça veut dire que je ne me débrouille pas si mal, que ce soit en tant que footballeur ou en tant que personne. Quand les enfants arrêteront de venir me demander des autographes, là peut-être que je commencerai à envisager de changer" - Mario Balotelli, attaquant de Liverpool
En Espagne
"Je ne sais pas s'il est le meilleur joueur de tous les temps mais c'est actuellement le meilleur du monde. Avec lui, et les statistiques le montrent, vous commencez le match à 1-0" - Carlo Ancelotti, entraîneur du Real Madrid, à propos de Cristiano Ronaldo 
"Ce que j’ai appris à Madrid m’a permis de devenir Mister Univers. Je suis très reconnaissant envers Madrid. J’ai appris les valeurs comme la ténacité qui m’ont aidé à mes débuts de culturiste jusqu’à ce que je devienne Mister Univers" - Luis Vidal, ancien joueur du Real Madrid, élu Mister Univers
"C'est un énorme hasard, mais j'ai vraiment hâte. Vous savez, je suis du genre à penser que rien n'est dû au hasard, et sur les 19 autres adversaires possibles, mon retour se fait contre le Real Madrid, au Bernabéu. Il y a forcément une raison à ça" - Luis Suarez, attaquant du FC Barcelone
"Le Barça ne faisait pas le tiki-taka. Ça a été complètement inventé. Ne croyez pas un mot de tout ça. Dans tous les sports d'équipe, le secret, c'est de surchager un côté avant de renverser vers l'autre côté que l'équipe adverse a laissé libre. C'est pour cela qu'il faut se passer la balle, pour déstabiliser l'adversaire avec des intentions claires" - Pep Guardiola, entraîneur du Bayern Munich"Je voulais rencontrer Neymar. Pour moi, c'est bien plus important que 10 000 dollars. Tout le monde me dit que j'ai eu tort, mais je tiens bon. Je vais lui demander s'il veut se marier avec moi, mais je ne veux pas non plus lui faire peur. Je ne veux pas qu'il appelle la sécurité pour me mettre dehors" - Rhiannon Conelley, une collégienne vainqueur d'un concours qui lui permet de choisir entre 10 000 dolars et une rencontre avec Neymar
En Italie

"Je me souviens que Balotelli avait été acheté contre ma volonté. Nous avons de nombreux champions : Ménez, Honda, El Shaarawy, Torres, De Jong. La base est là. Et nous n'avions pas besoin d'une pomme pourrie dans le vestiaire" - Silvio Berlusconi, ancien président du Milan AC
"La rencontre contre la Juventus m'a fait comprendre que cette année, nous gagnerons le Scudetto. J'en suis certain car nous sommes plus forts que les Bianconeri et nous le prouverons sur le terrain" Rudi Garcia, entraîneur de l'AS Rome
Ailleurs
"Entre Lionel Messi et Cristiano Ronaldo on ne peut pas choisir. C'est très compliqué, parce que si tu choisis l'un au détriment de l'autre, cela insinue que l'autre n'est pas bon, et ce n'est pas la réalité. C'est pour ça que je préfère ne pas choisir... Le meilleur joueur du monde, c'est moi !" - Luis Figo, ancien milieu du Portugal
Sur Twitter

Le PSG dans la douleur

Le PSG dans la douleur
© AFP
Malgré de nombreux blessés, le Paris SG a nettement battu Lens 3-1 vendredi en ouverture de la 10e journée de L1, au bout d'un match "à l'extérieur" délocalisé au Stade de France et marqué par trois expulsions, dont celle, assez baroque, de Cavani.
Jusque là décousu mais plutôt plaisant, le match a viré tout fou en cinq minutes, entre la 55e et la 60e.
Toujours en manque manifeste de confiance, Cavani s'était d'abord offert un plaisir rare pour lui en ce moment, avec un but sur penalty (55), obtenu par lui-même pour une petite faute de Gbamin.
Paris venait alors de faire le break à 3-1 et l'affaire était entendue, d'autant que le jeune défenseur lensois était expulsé sur le coup. Sur le chemin du rond central, "El Matador" héritait en effet d'un avertissement pour avoir mimé un tir de carabine en direction de la tribune lensoise.
Jusque-là, le match avait donc été agréable et plus lisible. L'avantage parisien à la pause (2-1) n'était ainsi pas usurpé, même si on a déjà vu le PSG infiniment plus serein et en contrôle que vendredi. Lens aurait peut-être même pu faire douter ce Paris privé d'une demi-équipe titulaire (Ibrahimovic, Thiago Silva, David Luiz, Lavezzi et Matuidi dès la 20e minute). Mais il aurait fallu pour cela que les Sang et Or maintiennent plus longtemps l'avantage offert par le but de Coulibaly (10e).
Charnière Camara-KimpenbeCelui-ci intervenait après une énorme occasion de Cavani, sortie du pied par Riou. Au bout d'un contre de 90 mètres, Coulibaly profitait d'abord de la passivité coupable de Cabaye puis d'une déviation malheureuse de Motta, défenseur central d'un soir.
Paris avait alors une drôle d'allure, avec sa charnière bricolée, son milieu privé de Matuidi et Motta et son leader d'attaque Cavani, qui a encore beaucoup gâché avant son penalty, à la recherche de son instinct disparu.
Mais comme on a changé Pastore, c'est d'un tacle rageur de l'Argentin pour éviter la touche qu'est venue la réaction parisienne. En bout d'action, Cabaye trompait Riou de l'extérieur de la surface et ramenait Paris à niveau (1-1, 28e).
A peine cinq minutes plus tard, le gardien lensois était coupable d'une sortie épouvantable, dont Maxwell profitait pour le lober, de plus de 25 mètres et du droit. En attendant les matches du week-end, Paris remonte avec ce succès à la deuxième place, à quatre longueurs de l'OM, alors que Lens reste 18e.
L'impression laissée par le PSG a encore été assez moyenne, même si Laurent Blanc peut se réjouir de la forme de Pastore, libre et libéré. Mais il y avait trop d'absences côté parisien pour juger réellement la prestation des équipiers d'un Ibrahimovic qui manque beaucoup.

PSG - Blanc : "Heureux de ces trois points"

PSG - Blanc : "Heureux de ces trois points"
© AFP
L'entraîneur du Paris SG Laurent Blanc s'est dit "heureux de ces trois points" après la victoire acquise par son équipe contre Lens (3-1), vendredi au Stade de France en ouverture de la 10e journée de Ligue 1.
Quelle est votre analyse du match ?
Cette équipe de Lens a joué avec ses qualités, son coeur. Sur la première mi-temps elle a beaucoup couru et dès qu'elle a eu l'occasion de se projeter elle l'a fait. Et elle a mis un fort joli but. On a pas mal débuté le match. Quand tu te procures des occasions franches que tu n'arrives pas à concrétiser et qu'après, sur un contre de 80 mètres, tu te prends un but, tu te dis qu'en ce moment on est dans une période difficile où la moindre erreur se paie par un but. Je relève cela mais aussi qu'il y a eu une réaction de mon équipe qui nous a permis d'égaliser et même de passer devant au score. Le match a perdu de son intensité et de son intérêt avec les faits de jeu qu'il y a eu (trois exclusions dont deux pour Lens, ndlr). Ensuite Paris a géré le score et Lens a essayé de ne pas prendre ce quatrième but. J'aurais aimé que mon équipe soit plus ambitieuse. En deuxième mi-temps je pense qu'on avait le potentiel de marquer un quatrième but. Mais je suis heureux de ces trois points.
Pouvez-vous nous dire comment se sentent vos joueurs, dont beaucoup sont blessés ou fatigués ?
Il y a une fatigue musculaire aux adducteurs pour Motta. Blaise Matuidi (sorti en début de match, ndlr) a un problème au niveau de la hanche, a priori ce ne serait pas très grave. Pour Yohan Cabaye, c'est une très grosse fatigue au niveau des adducteurs, c'était urgent de le préserver. La pelouse de ce soir était très difficile et ça accentue la fatigue. On se focalise trop souvent sur les absents au PSG. Ce que j'ai entendu avant le match, comme "Paris est amoindri", est un manque de respect pour les joueurs qui ont joué ce soir (vendredi)."